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François à Moscou

C’est bien connu, les imposantes murailles couronnant le Kremlin sont faites pour impressionner. La ville même de Moscou est à l’image de la Russie, imposante, sécurisée, sûre d’elle et fière de son identité.

Vladimir Poutine lui-même est l’icône de cette Russie droite et fière, enracinée dans la religion chrétienne et ne se laissant pas intimider par les pressions mondialistes.

Qu’est-ce que François Hollande pour que la Sainte Russie en prenne souci ? Qu’est François Hollande pour qu’elle pense à lui ?

Celui que les Français ont surnommé « Flamby » est en voyage à Moscou. Après les positions russes sur le Moyen-Orient et la Syrie en particulier, après le pied de nez de Poutine au président français au sujet de Gérard Depardieu, après les gémissements effarouchés des bien-pensants de l’avenue du Roule au sujet des droits de l’homme et de la démocratie en Russie*, on aurait pu penser que François Hollande fût déterminé à imposer sa réaction et à se poser en homme face à Vladimir Poutine.

Il n’en est rien ! Il vient à Moscou quémander la signature de contrat pour tenter de donner un coup de pouce à une économie en crise. On pourrait se demander si la honte n’est pas assez grande pour se placer du côté des Russes dans cette relation indigne.

D’un côté est la république française « officielle », de l’autre est l’honneur.

 Julien Ferréol

*Pourvu qu’ils comprennent un jour que calquer la démocratie faiblarde occidentale aux modèles sociaux extra-européens revient à imposer la république à nos voisins après 1790 : ridicule et non avenu.

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