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Le scandale inacceptable des squats parisiens

À défaut de s’occuper des problèmes des Parisiens, la brillante équipe de Bertrand Delanoë s’apprête à pondre une œuvre dont on rigolerait si elle n’était pas scandaleuse.

Le 24 mars, le Conseil de Paris entérinera un accord entre la ville et un collectif de prétendus « artistes », « La Main ». Il s’agit de proposer à des squatteurs un statut légal, un peu à l’image des salles de shoot ou du mariage homosexuel. L’article de François Étendard sur la justification des choses par leur existence illustre cette pensée. Les squatteurs quitteront la Main Jaune (XVIIe) pour prendre leurs quartiers aux bains-douches (XVe).

Ainsi ces doux rêveurs, braves bourgeois bohème de gauche, paieront un loyer symbolique de 350 euros, quand le marché le situerait réellement à 8250 euros.

Tout irait bien (ou presque) s’il n’y avait pas  100 000 personnes qui dorment tous les soirs à la belle étoile sur les trottoirs parisiens.

Car la mairie de Paris n’en est pas à son coup d’essai. Déjà plusieurs endroits sont dévolus à la créativité enivrée des anti-système : 59, rue de Rivoli (Ier), le Point éphémère (Xe) ou les Frigos (XIIIe).

C’est au total, selon Bruno Julliard, adjoint PS à la Culture cité par Métro, 17000 mètres carrés mis à la disposition d’une « douzaine » de collectifs.

Soit de quoi abriter des milliers de sans domicile fixe, loin du froid, des intempéries et des agressions.

Les priorités socialistes sont donc claires. Madame Duflot,  êtes- vous toujours sûre que spolier l’Église est la solution miracle aux problèmes de logement ?

Julien Ferréol

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