Chretienté/christianophobie

Sainte Elodie, Asia Bibi : même combat !

Ce mercredi 22 octobre, nous fêtions Sainte Elodie. Avec sa sœur Nunilon, elle fut martyrisée par les Sarrasins en 851. Filles d’un père musulman et d’une mère chrétienne, elles choisissent la religion de leur mère. Leur père, qui était tolérant, meurt, leur mère se remarie avec un musulman bien moins tolérant. En effet, celui-ci pousse les filles à se convertir. Convoquées chez le cadi (juge musulman) de Huesca, elles refusent de se convertir et ont alors la tête coupée.

C’était en 851, soit près de deux siècles après la naissance de l’Islam.

Les plus indulgents diront que les premiers temps d’une religion sont souvent sombres. Pourtant, à la lecture de l’histoire du martyr de Sainte Elodie, on pense à une jeune femme condamnée en 2014 à mort par pendaison au Pakistan pour avoir blasphémé. Finalement, les exécutions mortelles musulmanes ne sont pas la conséquence des premiers temps de l’Islam, mais bien la constance de l’intolérance de l’Islam.

Certains (ir)responsables politiques restent au stade de l’Islam et de l’islamisme, alors que des islamologues alertent sur l’absence de frontières distinctes entre les deux notions. Cette absence est assez visible en France. En effet, rares sont les musulmans qui dénoncent les actions de l’Etat Islamique ou les actes sanglants commis ou manqués d’être commis dans des pays dont l’Etat musulman paraît modéré : Afghanistan, Pakistan, Soudan…

Chaque jour, les médias relatent des cas d’adolescents partant pour le Proche-Orient, voire s’entraînant sur place dans un parc. Justement à Strasbourg, le permis de construire une Grande mosquée a été accordé. Les irresponsables politiques ne veulent pas faire de liens afin de ne pas stigmatiser les musulmans, mais cette absence de réactions participe au suicide français…

Maël Dulys

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